L’Histoire en horizontal !!

LES ARMES DANS LE SOUS   » 1845 – 1900  »

D’après les ressources

« Mission de reconnaissance au Maroc »

« Archives berbères »

et « Enseignements et tactiques des deux guerre franco-marocaine (1844) et hispano-marocaine (1859-1860) » 

FUSILS :

Les fusils les plus répandus, arme simple et très usagée, entre les mains du premier venu, objet de parade, sont les «Bou Chfers », fusils à pierre et « Bou Haba », fusil à capsule. Les systèmes sont le travail de maalems spéciaux dont les plus connus sont : le maalem Mohammed Ould Dounhim d’Il Aouina et Bihi ben Hammou deTiznit. Un bon fusil BouHaba vaut en moyenne 100 ryal zabil ou 66 ryal hassani.

 Ryal sabil que les juifs appelaient zabil « vient d’isabelle II régne d’Espagne de 1830 à 1864»,

LES CANONS :

Il y a deux sortes de canons portant les noms de «abouri» et de « tarouhalt ». Le canon dit «abouri» présente à la bouche un renflement ovalisé de 2 centimètres de hauteur. Le tarouhalt, le cylindre s’évase à la bouche en prenant extérieurement la forme d’un prisme octogonal. Ces canons sont fabriqués en général par des Boudrara, montagnards du Petit-Atlas. On signale comme les plus habiles les maalems : Tidlides Idaou Semlal, Znadet Larbi Faradji.

 PISTOLETS :

 Le pistolet est l’arme des marchands et des chefs de caravane.On en fabrique des modèles assez grossiers « Khemassi ».

ARMES A TIR RAPIDE « ABJIBS » :

 Il paraît intéressant de citer pour mémoire les divers modèles d’armes a tir rapide, répandus dans le Sous Occidental.

Ce sont :

Tanjaoui, Menebbi, Settachia (16 coups), Tsaia (9 coups), Rbaia (4 coups).

LA POUDRE :

Il est facile aux indigènes de se procurer de la poudre fabriquée tant bien que mal dans le pays. Les matières premières et les méthodes employées étant les mêmes, les différences notables de qualité constatées entre les poudres de diverses provenances, sont dues à la plus ou moins grande habileté du fabricant. Certains maalems à Tiznit, â Mira (Idaou Baquil) sont particulièrement réputés pour la force et la finesse de leur poudre, c’est à eux qu’on s’adresse pour la confection des cartouches, la poudre de qualité secondaire suffisent le plus souvent pour le chargement des fusil s à pierre ou à capsule.

Anecdote :

« Les fabricants de poudre de Tiourgan ont compté de nombreuses victimes dans une explosion de poudre qui a eu lieu quatre ou cinq ans au Souk tlBareud du Moussera du Ttseroualt. »

 AMORCES ET CAPSULES :

La fabrication des amorces a une grande importance au point de vue du ravitaillement en munitions, puisqu’elle permet l’utilisation des vieux étuis de cartouches, mais c’est une opération  délicate que n’entreprennent que des maalems fort peu nombreux, à Tiznit et chez les Ahel Mader. D’où le prix relativement  elevé des amorces. La matière détonante, empruntée aux allumettes-bougies, est délayée dans du pétrole. Le couvre-amorce est fait d’une mince feuille de plomb.

 CARTOUCHES :

Un maalem fort adroit des Ahel Mader, Mohammed ou Taliar Resmouki, réussit a façonner des étuis avec du cuivre provenant de vieux plateaux. Il est intéressant de noter qu’il jurait refusé comme métal insuffisamment pur pour son industrie des douilles de 63 ou de 75 qui lui ont été apportées de Marrakech. Habile fabricant d’amorces, il confectionne des cartouches de divers calibres qu’il vend au prix de1 peseta zabil  la cartouche.

SABRES :

Les sabres sont rares et sont toujours apportés d’autres régions, mais on les garnit souvent d’ornementations dans le goftt local.

 Commandant Mordacq

 Les deux dernières guerres qui mirent en présence les Européens et les Marocains, celle de 1844 (France et Maroc) et de 1859-1860 (Espagne et Maroc) nous ont semblé pouvoir fournir les enseignements les plus utiles.

On ne saurait oublier, d’ailleurs, qu’en 1844 le maréchal Bugeaud n’a pour ainsi dire pas pénétré au Maroc, qu’il n’a eu affaire qu’à la cavalerie marocaine envoyée en toute hâte à sa rencontre, et qu’ainsi que lui-même l’écrivait quelques jours avant la bataille d’Isly, il lui eût fallu « des moyens tout autres pour pénétrer au Maroc».

On peut se demander pourquoi le maréchal Bugeaud ne poursuivit pas Muley-Mohammed l’épée dans les reins. La raison en est bien simple : l’état d’épuisement de ses troupes ne le lui aurait pas permis. Il entrait près de 200 malades par jour à l’ambulance.

La guerre de 1844 fut, en effet, conduite sur un terrain complètement découvert et donna lieu à un combat où les Marocains n’opposèrent presque que de la cavalerie ; tandis que celle de 1859-1860 se poursuivit à travers un pays des plus difficiles, particulièrement couvert et accidenté, et où naturellement les Marocains n’engagèrent presque uniquement que de l’infanterie.

La guerre hispano-marocaine de 1859-1860 montrera que du fait que les Marocains, à la bataille d’Isly, n’ont pour ainsi dire pas engagé d’infanterie, il n’en faudrait pas conclure cependant qu’ils ne peuvent en mettre en ligne. Dans tous les combats aux environs de Ceuta, et pendant la marche sur Tétouan, nous verrons les espagnols constamment attaqués par une infanterie nombreuse et des plus audacieuses qui, très souvent même, les tint en échec.

Les difficultés que rencontra le général espagnol O’Donnel, qui dirigea cette campagne espagnole, furent énormes, surtout au point de vue des transports et du climat, et — il faut le reconnaître aussi — au point de vue des adversaires.

Pendant cette guerre hispano-marocaine, les fantassins marocains, formés généralement en groupes de 400 à 500 hommes, se déployaient sur 3 rangs, un peu éloignés l’un de l’autre. Le premier rang tiraillait à l’abri des arbres et des rochers; le second, sans armes, ramassait et emportait les morts ou les blessés, puis prenait leurs armes et les remplaçait. Le troisième rang formait la réserve. Combattant jusqu’au bout, fantassins et cavaliers marocains ne se rendaient jamais (les Espagnols, dans tout le cours de la campagne, firent à peine une dizaine de prisonniers).

L’effectif de l’armée ordinaire, entretenue par l’empereur Abd-Er-Rahman, était de 25.000 hommes, sur lesquels on comptait 12.000 réguliers ou soldats d’infanterie; le reste comprenait 16.000 hommes de la garde noire, 4.500 cavaliers maures et 2.500 hommes d’artillerie.

 Conclusion :

 Après la bataille d’Isly, Sidi-Mohammed, jugeant avec raison que la défaite des troupes marocaines était due surtout à leur manque d’organisation, créa des troupes régulières dites Nichans. Et moi, je rajoute le manque d’instruction généralisé pour un développement  humain et matériel.

Wa choukrane !!

Ibn Alhaytham et les sciences cognitives

Tout ce qui va être dit durant cet article ne sont pas des spéculations de philosophes mais bien le résultat de plusieurs expériences d’optique géométrique menés par le génial Ibn Alhaytham.

الأجسام تجمع معاني كثيرة وتعرض فيها معان كثيرة‏.‏ إلا أنه ليس إدراك حاسة البصر لجميع المعاني على صفة واحدة ولا إدراكها لكل واحد من المعاني بمجرد الحس‏.

Les corps regroupe plusieurs caractéristiques. ces caractéristiques ne sont pas tous reconnues avec  juste la sensation. x

 وذلك أن حاسة البصر إذا أدركت شخصين من الأشخاص في وقت واحد وكان الشخصان متشابهين في الصورة فإنها تدرك الشخصين وتدرك أنهما متشابهان‏.‏ فليس يدرك تشابه الصورتين إلا من قياس إحداهما بالأخرى وإدراك المعنى الذي به يتشابهان في كل واحدة منهما‏.‏

la vue reconnait les images de deux personnes et réalise qu’elles sont similaires par la mesure (c’est la concept de mesure qui est nouveau). x

 فتشابه الصور واختلافها إنما يدركه حاسة البصر من قياس الصور التي تحصل في البصر بعضها ببعض‏.‏ وكذلك كثير من المعاني المبصرة إذا تؤملت كيفية إدراكها وجدت ليس تدرك بمجرد الإحساس وليس تدرك إلا بالتمييز والقياس‏.‏

L’important pour Ibn alhaytham est le concept de disposition et mesure, on va voir la puissance de ce concept dans la théorie de la connaissance chez ibn alhaytham. x

وأيضاً فإن البصر يعرف المبصرات ويدرك كثيراً من المبصرات وكثيراً من المعاني المبصرة بالمعرفة فيعرف الإنسان أنه إنسان ويعرف الفرس أنه فرس ويعرف الحيوانات المألوفة ويعرف النبات والثمار والأحجار والجمادات التي قد شاهدها من قيل وشاهد أمثالها ويعرف جميع المعاني المألوفة التي تكون في المبصرات التي تكثر مشاهدته لها‏.‏

Ici, il donne un aperçu de la connaissance des objets. x

فلو كانت المعرفة هي إدراكاً بمجرد الإحساس لكان البصر إذا رأى شخصاً قد شاهده من قبل عرفه عند المشاهدة الثانية على تصاريف الأحوال‏.‏ وذلك أن المعرفة هو إدراك تشابه الصورتين أعني الصورة التي يدركها البصر من المبصرات في حال المعرفة والصورة التي أدركها من ذلك المبصر أو من أمثاله في الحالة الأولى.‏ إذن الإدراك بالمعرفة هو ضرب من ضروب القياس‏.‏ إلا أن هذا القياس يتميز عن جميع المقاييس‏.‏

La connaissance est une mesure. x

وذلك أن المعرفة ليس تكون باستقراء جميع المعاني التي في الصورة بل إنما تكون المعرفة بالأمارات‏.‏

Ici, Ibn alhaytham utilise la concept moderne d’interpolation de l’image à partir de quelques indices clés. x

وكذلك جميع الكلمات المشهورة التي يكثر تكررها على البصر إذا شاهدها الكاتب أدرك ما هي الكلمة في الحال بالمعرفة من غير حاجة إلى استقراء حروفها حرفاً حرفاً‏.‏ وكذلك إذا رأى اسم الله تعالى مكتوباً فإنه في حال ملاحظته قد أدرك أنه اسم الله تعالى بالمعرفة‏.‏ وليس يدرك الكاتب الكلمة الغريبة التي لم ترد عليه من قبل إلا بعد أن يستقرئ حروفها حرفاً حرفاً ويميز معانيها ومن بعد ذلك يدرك معنى الكلمة‏.‏

Ici , on voit l’émergence chez Ibn alhaytham du concept de la saisie intuitive de nos sms et le concept linguistique de textonyms. x

 والإدراك بالمعرفة يتميز عن جميع ما يدرك بالقياس إذا لم يكن إدراكاً بالمعرفة وهو يتميز بالسرعة لأنه إدراك بالأمارات‏.‏

Et Ibn alhaytham reconnait même la vitesse de reconnaissance par connaissance et on sait que la saisie intuitive permet de réduire le nombre de frappes de 50 % . x

ثم إذا تكرر إدراكه لتلك الكلمة مرات كثيرة استقرت صورة تلك الكلمة في نفسه وصار إدراكه لها من بعد ذلك بالمعرفة وفي حال ملاحظته لها قد أدركها من غير حاجة إلى استئناف تمييزها واستقراء جميع حروفها حرفاً حرفاً بل يدركها في حال ملاحظته لها كما ذكرنا ‏.‏

Ibn alhaytham explique le passage entre la mesure et la connaissance intuitive et déclare que toute connaissance est une mesure primaire qui devient une connaissance grâce à la répétition. x

فإنه إذا فهمت النفس النتيجة بالقياس واستقرت صحتها في الوهم ثم تكرر ذلك المعنى على النفس مرات كثيرة صارت النتيجة بمنزلة المقدمة الظاهرة فتصير متى وردت القضية على النفس حكم التمييز بالنتيجة من غير حاجة إلى استئناف القياس‏.‏ وكثير من المعاني التي ليس إدراك التمييز لصحتها إلا بالقياس يظن بها أنها علوم أول وأنها تدرك بفطرة العقل وليس إدراكها بقياس‏.‏

Puis, il attaque le concept d’évidence, et c’est la première fois qu’on a une définition du concept de l’évident à partir de la mesure et des données physique (rappelez vous qu’ibn alhaytham s’intéresse avant tout à la notion de la lumiére et de l’image). x

 ولاستقرار صدق هذا القياس في النفس وصحتها في الفهم وحضورها للذكر صارت متى وردت القضية قبلها العقل من غير استئناف قياس بل من معرفته بها فقط‏.‏ وكلما كان من هذا الجنس من العلوم فإنه يسمى علماً أول ويظن به أنه يدرك بمجرد العقل وليس يحتاج في إدراك صحته إلى قياس‏.

la pensée d’ibn alhaytham se résume à l’idée que toute évidence n’est rien d’autre qu’une mesure qui a fait ses preuves et du coup on dit que c’est logique et clair !! x

‏والذي يدل دليلاً ظاهراً على أن الإنسان مطبوع على القياس هو ما يظهر في الأطفال في أول نشأتهم‏:‏ فإن الطفل في أول نشوه وعند أول تنبهه قد يدرك أشياء كثيرة مما يدركها الكامل التمييز ويفعل كثيراً من الأفعال بالتمييز ومن قياس الأشياء بعضها ببعض‏.‏

Un des passage du livre que j’apprécie est l’étude de la mesure chez l’enfant. x

فمن ذلك أن الطفل الذي ليس في غاية الطفولية ولا كامل التمييز إذا عرض عليه شيئان من جنس واحد كتحفتين أو ثوبين أو شيئين من الأشياء التي ترغب فيها الأطفال وخير بين ذينك الشيئين وكان أحدهما أحسن من الآخر فربما اختار الأحسن وإذا كان الآخر حسناً إذا كان منتبهاً‏.‏ وليس اختيار الطفل للشيء الحسن على القبيح إلا بقياس أحدهما بالآخر‏.‏ فإذا تؤملت أفعال الأطفال وجد فيها كثير من المعاني التي لا تتم إلا بتمييز وقياس ما‏.‏

 En fait il veut définir que tout humain n’a aucune connaissance primitive sans mesure préalable. x

فإذا كان الطفل يقيس وهو لا يعلم ما القياس فالنفس الإنسانية إذن مطبوعة على القياس وهي تقيس أبداً وتدرك جميع ما يدرك بالقياس من المعاني المحسوسة ومن المعاني الظاهرة في أكثر الأحوال بغير تكلف ولا تعمّل ولا يحس الإنسان في الحال عند إدراك ما هذه صفته أن إدراكه إنما هو بقياس‏.‏

Tout se qui vient d’être dit va être démontré graçe à la camera obscura et la vision binoculaire.  il va introduire les  notions  relatives aux conditions  de  fusion des  images binoculaires par le concept de correspondance inventé par ibn alHaytham lui même. L’étude expérimentale  d’Ibn  al-Haytham met  en  place  la  notion de  points  correspondants,  les  cas  de  diplopie  homonyme  et  croisée  et  prépare  même la  découverte  de  l’aire  fusionnelle de Panum. Ibn al-Haytham  l’utilise  explicitement  pour  parler  des  points  correspondants:  « Et  les  deux  formes qui  apparaissent  en  deux  points semblablement  situés  (fî  nuqtatayni  mutashâbihatay ) de la  surface des  yeux,  viendront  en  un  même lieu […]  du  nerf  commun,  où  elles  se  superposeront  et  composeront  une  seule forme » La  » surface  des yeux «   (sath  al-basar)  dont  il  est  question n’est  pas la  surface rétinienne mais cornéenne, qui enveloppe le dioptre cristallinien antérieur (al-jalîdiyya) où est situé le lieu de  la sensibilité,nommé « surface du corps sensible » (sathal-jism al-hâss).  Le rôle  de  la  rétine  constitue donc l’écart  le  plus sensible entre la théorie médiévale et l’optique physiologique moderne. x

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إبن الهيثم عالم الضوء و الإبصار

 : صدر كتاب المناظر

 إن المتقدمين من أهل النظر قد أمعنوا البحث عن كيفية إحساس البصر وأعملوا فيه أفكارهم وبذلوا فيه اجتهادهم وانتهوا منه إلى الحد الذي وصل النظر إليه ووقفوا منه على ما وقفهم البحث والتمييز عليه‏.‏

ومع هذه الحال فآرائهم في حقيقة الإبصار مختلفة ومذاهبهم في هيئة الإحساس غير متفقة فالحيرة متوجهة واليقين متعذر والمطلوب غير موثوق بالوصول إليه‏.‏ فالحقائق غامضة والغايات خفية والشبهات كثيرة والأفهام كدرة والمقاييس مختلفة والمقدمات ملتقطة من الحواس والحواس التي هي العدد غير مأمونة الغلط‏.‏

فطريق النظر معفى الأثر والباحث المجتهد غير معصوم من الزلل فلذلك تكثر الحيرة عند المباحث اللطيفة وتتشتت الآراء وتفترق الظنون وتختلف النتائج ويتعذر اليقين‏.‏

وفي هذا البحث عن هذا المعنى مع غموضه وصعوبة الطريق إلى معرفة حقيقته مركب من العلوم الطبيعية والعلوم التعليمية‏.

أما تعلقه بالعلم الطبيعي فلأن الإبصار أحد الحواس والحواس من الأمور الطبيعية. أما تعلقه بالعلوم التعليمية فلأن البصر يدرك الشكل والوضع والعظم والحركة والسكون، وله مع ذلك تخصص بالسموت المستقيمة، والبحث عن هذه المعاني إنما يكون بالعلوم التعليمية.

فبحق صار البحث مركبا من العلوم الطبيعية والعلوم التعليمية.

وقد بحث المتحققون بعلم الطبيعة…فاستقرت آراء المحصلين منهم على أن الإبصار من صورة  ترد من المبصر إلى البصر.

فأما أصحاب التعاليم…متفقون بالجملة على أن الإبصار إنما يكون بشعاع يخرج من البصر إلى المبصر.

ولكل طائفة من هذه الطوائف مقاييس واستدلالاات وطرق أدتهم إلى اعتقادهم وشهادات إلا أن الغاية التي عليها استقر رأي جميع من بحث عن كيفية إحساس البصر تنقسم بالجملة إلى المذهبين المتضادين اللذين قدمنا ذكرهما‏.‏

وكل مذهبين مختلفين إما أن يكون أحدهم صادقاً والآخر كاذباً وإما أن يكونا جميعاً كاذبين والحق غيرهما جميعاً وإما أن يكونا جميعاً يؤديان إلى معنى واحد…  فعرض الخلاف في ظاهر المذهبين وتكون غايتهما عند استقصاء البحث واحدة‏.‏

وقد يعرض الخلاف أيضاً في المعنى المبحوث عنه من جهة اختلاف طرق المباحث وإذا حقق البحث وأنعم النظر ظهر الاتفاق واستقر الخلاف‏.‏

 ولما كان ذلك كذلك وكانت حقيقة هذا المعنى مع اطراد الخلاف بين أهل النظر المتحققين بالبحث عنه على طول الدهر ملتبسة وكيفية الإبصار غير متيقنة رأينا أن نصرف الاهتمام إلى هذا المعنى بغاية الإمكان ونخلص العناية به ونتأمله ونوقع الجد في البحث عن حقيقته ونستأنف النظر في مبادئه ومقدماته ونبتدئ في البحث باستقراء الموجودات وتصفح أحوال المبصرات ونميز خواص الجزئيات ونلتقط بالاستقراء ما يخص البصر في حال الإبصار وما هو مطرد لا يتغير وظاهر لا يشتبه من كيفية الإحساس ثم نرقى في البحث والمقاييس على التدريج والترتيب مع انتقاد المقدمات والتحفظ في النتائج ونجعل غرضنا في جميع ما نستقرئه ونتصفحه استعمال العدل لا اتباع الهوى ونتحرى في سائر ما نميزه وننتقده طلب الحق لا الميل مع الآراء فلعلنا ننتهي بهذا الطريق إلى الحق الذي به يثلج الصدر ونصل بالتدريج والتلطف إلى الغاية التي عندها يقع اليقين ونظفر مع النقد والتحفظ بالحقيقة التي يزول معها الخلاف وتنحسم بها مواد الشبهات‏.‏

وما نحن مع جميع ذلك برآء مما هو في طبيعة الإنسان من كدر البشرية ولكنا نجتهد بقدر ما هو لنا من القوة الإنسانية ومن الله نستمد المعونة في جميع الأمور‏.‏

الآن العلوم الطبيعية هي التجربة، يسميها ٱبن الهيثم الإعتبار
والعلوم التعليمية هي الرياضيات والفرضيات
هذه هي طريقة البحث لذى ٱبن الهيثم

  induction  أما الإستقراء فهي ماتسمى بالفرنسية

!! وشكرا على ٱتباعكم